Jean Paul DUAULT : Tête de liste de rassemblement
Agriculteur à la retraite âgé de 66 ans, marié à Michèle et père de quatre garçons, Jean Paul Duault est loin d'être un inconnu à Loudéac. De par ses responsabilités à la société hippique rurale (président de 1994 à 2000, puis depuis 2010) et au niveau de l'action municipale. Conseiller municipal d'opposition depuis 2001, Il fut conseiller délégué à la voirie de 1989 à 1995, puis adjoint aux travaux ruraux, à l'environnement et aux loisirs. « Avec Robert Rault (opposition), je suis l'élu municipal qui a le plus d'ancienneté », souligne-t-il.
Pas d'étiquette politique
Malgré ce long parcours, il n'a jamais été dévoré par l'ambition. D'autres l'ont eue pour lui. « Déjà, en 1983, j'avais été sollicité pour partir sur une liste ». Ce Loudéacien d'origine, né au village du Bois-Rôti, président de la section locale de la FDSEA (de 1981 à 1987) et administrateur de la fédération départementale, avait été remarqué pour son sens du contact et du dialogue ! « Je n'ai jamais eu à me forcer ». Il attendit 1989 pour se lancer avec Didier Chouat (ancien député-maire socialiste). « J'avais accepté à condition de ne pas avoir d'étiquette de gauche. Je n'ai, d'ailleurs, jamais adhéré à un parti. Je trouvais que Loudéac était en perte de vitesse et je voulais m'investir ». À peine venait-il de prendre cette décision, que la liste de droite de l'époque le contactait...
Faire à fond ce qu'on lui confie
Preuve qu'il n'est « marqué », ni à droite, ni à gauche. Il a quand même voté François Hollande en 2012. Aux dernières cantonales, aussi, il fut demandé, laissant volontiers la candidature à Philippe Chevé. « Pour les municipales 2014, j'avais songé à me retirer au profit de colistiers plus jeunes ». Ce fut presqu'un tollé. Personne ne voulait qu'un homme si expérimenté quitte le navire. Mais avait-il vraiment l'envie d'en prendre le commandement ? « Bien sûr. Quand je prends des responsabilités, c'est pour m'investir à fond ». Et puis, Jean Paul Duault n'a pas peur de se frotter à Gérard Huet, le maire sortant. « Car je ne compte pas parler du passé, comme lui, mais d'avenir ».
Liste en début d'année
Le candidat Duault entend mener une liste de rassemblement et d'ouverture. En cours de préparation, elle sera bouclée en début d'année prochaine. Avec Olivier Quéro pour directeur de campagne. « Les membres de la minorité, Robert Rault compris, et les sympathisants opposés à Gérard Huet y travaillent. Personne n'est exclu ». Le programme ? « Changer le centre-ville, améliorer la signalétique et valoriser les friches immobilières ou terrains vagues plutôt que de continuer à construire. Et pourquoi pas un vélodrome ? Tout dépendra des résultats de l'audit financier que la nouvelle équipe demandera en début de mandat ».
Faire à fond ce qu'on lui confie
Preuve qu'il n'est « marqué », ni à droite, ni à gauche. Il a quand même voté François Hollande en 2012. Aux dernières cantonales, aussi, il fut demandé, laissant volontiers la candidature à Philippe Chevé. « Pour les municipales 2014, j'avais songé à me retirer au profit de colistiers plus jeunes ». Ce fut presqu'un tollé. Personne ne voulait qu'un homme si expérimenté quitte le navire. Mais avait-il vraiment l'envie d'en prendre le commandement ? « Bien sûr. Quand je prends des responsabilités, c'est pour m'investir à fond ». Et puis, Jean Paul Duault n'a pas peur de se frotter à Gérard Huet, le maire sortant. « Car je ne compte pas parler du passé, comme lui, mais d'avenir ».
Liste en début d'année
Le candidat Duault entend mener une liste de rassemblement et d'ouverture. En cours de préparation, elle sera bouclée en début d'année prochaine. Avec Olivier Quéro pour directeur de campagne. « Les membres de la minorité, Robert Rault compris, et les sympathisants opposés à Gérard Huet y travaillent. Personne n'est exclu ». Le programme ? « Changer le centre-ville, améliorer la signalétique et valoriser les friches immobilières ou terrains vagues plutôt que de continuer à construire. Et pourquoi pas un vélodrome ? Tout dépendra des résultats de l'audit financier que la nouvelle équipe demandera en début de mandat ».
Majorité Municiale : Le candidat DUAULT avance masqué
La majorité municipale a souhaité réagir à l'article où Jean-Paul Duault a présenté le sens de sa candidature (Le Télégramme de mercredi). « Le candidat Duault ne nous fera pas croire qu'il va prendre la tête d'une liste sans étiquette politique, alors qu'il a été élu par les adhérents et sympathisants du Parti socialiste et que son directeur de campagne n'est autre qu'Olivier Quéro, ancien attaché parlementaire du sénateur socialiste Kerdraon et ancien suppléant aux législatives de Loïc Cauret, maire PS de Lamballe. La liste du candidat Duault sera donc estampillée "socialiste", même s'ils feront tout pour s'en affranchir. Jean-Paul Duault avance masqué (...) pour éviter l'effet d'un repoussoir ».
« Amnésie ou amateurisme ? »
La majorité ajoute : « Personne n'est dupe : s'il y a deux listes sans étiquette, celle de Gérard Huet et celle de Jean-Paul Duault, y en aura-t-il une troisième, intitulée liste socialiste. Sinon le parti ne serait pas représenté ? ». Elle poursuit : « Il dit vouloir changer le centre-ville ? Or, n'est-ce pas sous son mandat d'adjoint aux travaux qu'ont été réalisés de nouveaux aménagements en centre-ville (...) soulevant le mécontentement des commerçants et qui ont dû être refaits car mal faits. Il veut aussi améliorer la signalétique ? Amnésie ou amateurisme ? Car ne siège-t-il pas au conseil, dont la minorité a voté "pour" le lancement d'une étude signalétique en collaboration avec la Cidéral » ?
« Bien placé pour connaître les comptes »
« Enfin, il laisse entendre que les finances de la Ville méritent un audit. Or, il est bien placé pour savoir que les comptes de Loudéac ont été examinés par la Chambre régionale des comptes et que la situation financière de la commune de Loudéac n'appelle pas d'observations. Alors, pourquoi vouloir dépenser de l'argent inutilement ? Les comptes sont tenus rigoureusement et la part communale des impôts locaux est restée stable. » La majorité conclut : « Le fait qu'il ne veuille pas parler du passé révèle qu'il n'a pas grand-chose à dire sur notre gestion. Il n'a pas de bilan et surtout, a toujours été aux abonnés absents, notamment dans le combat pour la défense de l'hôpital ».
La majorité ajoute : « Personne n'est dupe : s'il y a deux listes sans étiquette, celle de Gérard Huet et celle de Jean-Paul Duault, y en aura-t-il une troisième, intitulée liste socialiste. Sinon le parti ne serait pas représenté ? ». Elle poursuit : « Il dit vouloir changer le centre-ville ? Or, n'est-ce pas sous son mandat d'adjoint aux travaux qu'ont été réalisés de nouveaux aménagements en centre-ville (...) soulevant le mécontentement des commerçants et qui ont dû être refaits car mal faits. Il veut aussi améliorer la signalétique ? Amnésie ou amateurisme ? Car ne siège-t-il pas au conseil, dont la minorité a voté "pour" le lancement d'une étude signalétique en collaboration avec la Cidéral » ?
« Bien placé pour connaître les comptes »
« Enfin, il laisse entendre que les finances de la Ville méritent un audit. Or, il est bien placé pour savoir que les comptes de Loudéac ont été examinés par la Chambre régionale des comptes et que la situation financière de la commune de Loudéac n'appelle pas d'observations. Alors, pourquoi vouloir dépenser de l'argent inutilement ? Les comptes sont tenus rigoureusement et la part communale des impôts locaux est restée stable. » La majorité conclut : « Le fait qu'il ne veuille pas parler du passé révèle qu'il n'a pas grand-chose à dire sur notre gestion. Il n'a pas de bilan et surtout, a toujours été aux abonnés absents, notamment dans le combat pour la défense de l'hôpital ».
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